« FIRECA est une pépite du Crédit Agricole. Sa simple création démontre la capacité d’innovation du Groupe, explique Peggy Bacati. Je ne connais aucun autre grand corporate qui soit doté d’une banque-assurance de son innovation interne. » Mis en place en 2001, ce dispositif trouve ses racines dans les valeurs mutualistes du Crédit Agricole : « L’innovation foisonne au sein du Groupe, et partant souvent d’initiatives locales, son financement à grande échelle pouvait autrefois se révéler complexe. FIRECA a été créé comme un levier complémentaire pour que puisse se développer à l’échelle du Groupe chacune des innovations qui soutient le modèle de banque universelle de proximité. » 

Un partenaire financier et stratégique historique

En plus de vingt ans d’existence, le Fonds d’Innovation et de Recherche du Crédit Agricole a financé de nombreux projets parmi lesquels la création du premier Village by CA à Paris, (qui vient de fêter son dixième anniversaire) ou La Fabrique by CA, le startup studio fintech, qui représentait un autre pari audacieux. Certains essais, moins concluants, n’ont quant à eux pas été poursuivis. « C’est le jeu et les aléas de l’innovation, commente Peggy Bacati, et précisément l’une des raisons d’être de ce dispositif : expérimenter. »

Si la taille humaine de l’équipe lui confère réactivité et personnalisation dans les dossiers traités, FIRECA bénéficie d’un très fort soutien et d’une confiance sans cesse renouvelée depuis 2001. « Le Groupe et ses représentants soutiennent activement le dispositif par leur implication financière et stratégique. » ajoute Peggy Bacati. Les moyens alloués à FIRECA témoignent de cette ambition. Au total, ce sont donc 325 millions d’euros qui ont été investis dans les innovations du Groupe depuis sa création. Mais le plus intéressant est que « les financements réalisés par FIRECA ont été multipliés par six depuis 2022 tandis que le taux de succès a plus que triplé, signe de l’émulation de l’innovation qui n’a de cesse de s’amplifier au sein du groupe Crédit Agricole. » Le dispositif est aujourd’hui doté de plus de 100 millions d’euros pour poursuivre ses activitésdans les années qui viennent.

« L’avenir du fonds fait écho à sa mission première, précise Peggy Bacati. Nous voulons rester cet acteur de référence, partenaire financier et stratégique de toutes les entités au sein du Groupe, pour contribuer à construire la banque de demain.»

Une posture à part :  la « Banque Assurance » de l’innovation interne du Crédit Agricole. 

« Banquier, FIRECA l’est d’une certaine façon, car le dispositif finance les projets internes, du réseau bancaire et des filiales Métiers spécialisés ». Soutien financier des projets de R&D à vocation industrielle, le Fonds est aussi un support à l’open innovation via des investissements ciblés permettant d’enclencher des partenariats stratégiques.

Mais à sa manière FIRECA est aussi un assureur. « Assurer, c’est aussi dé-risquer. Et dérisquer, ce n’est pas refuser des initiatives innovantes, c’est les accompagner vers le chemin du succès, à la fois à la sélection, lors de la présentation des dossiers pour financement, et en cours de réalisation. » Le partage de l’expérience de l’Innovation au sein du Groupe contribue par ailleurs à lever les éventuels écueils qui peuvent se présenter. « C’est d’autant plus vrai en cas d’open innovation, où les risques sont inversement proportionnels à la maturité de la start-up. »

Un maillage au plus près avec l’écosystème innovant du Groupe

« Financer l’innovation de Crédit Agricole, c’est donner une chance complémentaire à la création d’actifs stratégiques internes ». Favoriser l’émergence de telles nouveautés requiert une grande proximité avec les métiers du Groupe. Aussi, tout comme Quentin Bizeau l’expliquait, le Fonds d’Innovation et de Recherche du Crédit Agricole s’inscrit dans un écosystème innovant qu’il a lui-même contribué à créer. 

« FIRECA collabore avec la Fabrique by CA, le Village by CA Paris, et aussi les autres Villages sur le territoire, mais aussi les Fonds de Capital Innovation du Groupe ainsi que d’autres dispositifs internes, au sein d’un tout complémentaire. » Un écosystème cohérent de plus en plus spécialisé qui permet au Groupe de soutenir son innovation avec un seul objectif : inventer de nouveaux modèles pour la banque universelle de proximité de demain, dans l’intérêt de ses clients et de la société.

Valentin Pringuay